FondationGeorgeslemaraicher

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Tuesday, January 07, 2014

Bonne Année 2014


A tous nos membres et sympathisants,

A tous nos partenaires,


L’année 2013 a été une année comme les autres avec ses particularités. Chacun selon sa mesure a jugé l’impact que les évènements ayant marqué celle-ci ont  eu dans sa vie ainsi que dans son environnement.

Rien n’a été facile et comme d’habitude pour tous. Nous devons simplement et courageusement affronter les nouveaux défis de 2014. L’accent devra être mis davantage sur le développement des partenariats, les projets concrets et le renforcement de nos capacités.


Georges Menye Kouna                                                                          
Président Exécutif

Saturday, July 27, 2013

Symposium International sur le Developpement Intégral de l'Aviculture




TERMES DE RÉFÉRENCES

-          ACCUEIL
Bienvenu (e) au Symposium International sur le Développement Intégral de l’Aviculture à Ngaoundéré, au Cameroun.

L’union Congolaise des Eleveurs et Vétérinaires en partenariat avec la Fondation Georgeslemaraicher, organisent des rencontres à N’Gaoundéré, au Cameroun, du 27 au 30 Décembre 2013 sous les thématiques :
  • Amélioration des techniques d’élevage (nutrition, santé, croissance pondérale et productivité) ;
  • Renforcement des capacités ;
  • Caractérisation et objectifs de l’élevage avicole.
Dans ces thématiques, le travail sera basé sur :
  • La poule ;
  • Le canard ;
  • Le pigeon ;
  • La pintade.
Ces rencontres sont un moment clé dans la vie des participants, et consisteront à faire une relecture de la production d’aviculture, à renforcer les capacités des participants sur les nouvelles méthodes des pratiques d’élevage et de projeter sur l’avenir par des projets concrets.

-          CONTACT

Pour plus d’informations complémentaires concernant les détails, enregistrement et logement, contactez :

·        Secrétariat du Symposium :

Union Congolaise des Eleveurs et Vétérinaires
P.O Box 16.529 Kinshasa 1
République Démocratique du Congo
Tél. : +243 999706037

·        Secrétariat Scientifiques :

Fondation Georgeslemaraicher
B.P. 91 Ngaoundéré, République du Cameroun
Tél. : +237 99558099

-          L’ENREGISTREMENT

L’enregistrement se faitpar virement bancaire ou par Western Union auprès du Secrétariat Scientifique et vous nous scanner la copie de la preuve de paiement afin de confirmer votre enregistrement.
·        Frais d’enregistrement :
480 euros pour les participants internationaux
200 euros pour les participants nationaux

-          LOGEMENT

Faites vos réservations d’hôtel par demande pour garantir votre participation au Symposium avant le 10 Octobre 2013. Le logement sera payé directement à l’Hôtel durant votre visite et vous serez capable de payer cash par virement ou Western Union.Si vous voulez changer votre réservation, prière de contacter le secrétariat du Symposium par e-mail : sidia.ngaoundere2013@gmail.com

-          INFORMATION IMPORTANTE

·        La Lange officielle au Symposium est le Français. Les traductions seront assurées en Anglais et en langues locales.
·        Les participants sont priés de contacter l’Ambassade, le Consul et les Agences de voyages de leur pays pour s’informer sur le passeport et le visa pour entrer au Cameroun.
·        Assurance et vaccination

Le frais d’enregistrement ne couvre pas l’assurance et la vaccination pour les participants ou les délégations.
L’assurance et la vaccination dans votre pays de résidence devront couvrir l’accident, dépenses médical durant votre visite au Cameroun.

-          CONTRIBUTIONS

Toutes contributions devront s’articuler autour des trois principales thématiques :

  • Amélioration des techniques d’élevage (nutrition, santé, croissance pondérale et productivité) ;
  • Renforcement des capacités ;
  • Caractérisation et objectifs de l’élevage avicole.
Dans ces thématiques, le travail sera basé sur :
  • La poule ;
  • Le canard ;
  • Le pigeon ;
  • La pintade.
La communication orale est présentée avant le 20 Septembre 2013, sur au maximum : 1 page (2.600 caractères) et incluera le titre, auteurs et affiliations.

L’article complet est envoyé avant le 30 Octobre 2013, maximum : 28.000 caractères égal 10 pages inclus titre, tableau, figures, illustrations et références.



Monday, September 03, 2012

Promouvoir les cultures hydroponiques



Ing Makoutou
Monsieur MAKOUTOU Albert est Consultant de la Fondation Georgeslemaraicher en charge du développement agricole. Aujourd’hui, il se confie à la Cellule de Communication de notre organisation pour exposer son ambitieux programme de promotion des cultures hydroponiques au Cameroun. Il a avoue que cette option est une alternative économique et écologique de réduction de la pauvreté.
 Monsieur, présentez – vous ?

Ing Makoutou et ses stagiaires
Je suis Monsieur MAKOUTOU Albert, de nationalité Congolaise, (Congo Brazzaville), né il y’a soixante ans. J’habite Brazzaville et je suis Ingénieur Agronome. J’ai pris ma retraite depuis le 1/01/2011, après 39 ans de loyaux services dans la Fonction publique Congolaise.
Durant ma carrière professionnelle, j’ai été nommé :
  • Chef de secteur agricole et d’élevage de plusieurs sous préfectures. Mon travail consistait avec mes collaborateurs à l’encadrement des agriculteurs (café, manioc, maraichage, maîs etc…) des éleveurs (bovins, petits ruminants, pisciculteurs…) ; création et animateur des coopératives agricoles.
  • Directeur du Centre de Formation Agricole, (Formation des jeunes paysans en vue de la création des coopératives des jeunes producteurs).
  • Professeur dans un collège agricole
  • Chef de service provincial des institutions coopératives (Animation et formation des coopératives agricoles.)
  • Chef de service provincial de l’élevage (Encadrements des différents éleveurs, bovins, aviculture, petits ruminants…)
  • Chef de la ceinture Maraichère rive droite du Djoué à Brazzaville pendant 20 ans, création de la ceinture avec l’appui financier de l’Union Européenne soit 2,6 Milliards de Frs CFA.
  • J’ai travaillé pendant 6 ans au Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire (PSSA) volet cultures hydroponiques.
  • Actuellement je suis consultant dans plusieurs Organisation Non Gouvernementale (ONG)
   Voilà en résumé, ce que j’ai pu faire durant ma carrière professionnelle.

     Présentez –nous le concept des cultures hydroponiques ?
(Genèse et contexte actuel)

On parle de cultures hydroponiques, ou cultures hors –sols ou Micro jardin, cela veut dire la même chose. Cette technique existe depuis la nuit des temps, un des exemples parmi les plus illustrés et les plus anciens sont les jardins suspendus de Babylone. Mais il existait aussi des peuples qui vivaient au bord des lacs de hautes montagnes du Pérou, comme le TITICACA ou ils cultivaient leurs potagers à la surface de l’eau.
Les Chinois emploient encore des techniques millénaires de culture sur gravier.
La culture hors – sol que l’on connait de nos jours est née au XIXe Siècle en Allemagne. Ce n’est qu’en 1930, que Géricke produisit le 1e système hydroponique commercial aux USA. Mais les légumes coûtaient assez cher et ce système fût abandonné. Pendant la seconde guerre mondiale, les Américains avaient stationné leurs troupes dans les îles du Pacifique et de l’Océan Indien  pour  contrer l’avancée des troupes Japonaises. Faire venir  des légumes de la métropole coutait assez cher et comportait beaucoup de risques. Alors, ils (Américains) se sont souvenus des cultures hors – sols et ils se sont mis à cultiver des différents légumes pour nourrir leur différentes troupes stationnées  dans les divers lieux.
Quand revient la paix, dans les grands villes Européennes et des États -Unis, on offrait de légumes hors saison (tomate, laitue…) mais ces légumes n’étaient pas à la partie du large public.
En 1970 , les cultures hydroponiques font leur apparition en Amérique latine, mais et s’adressent toujours aux riches, car produit des grands complexes de serre.
C’est dans les années 1980, qu’on parle cultures hors sols en Amérique Latine (Version pour les pauvres), plus précisément en 1993 que Monsieur César MARULANDA, Ingénieur agronome Colombien invente le système adapté aux paysans, donc à partir de cette date, il y’a une floraison de micro jardin dans les différents pays (Nicaragua, Vénézuela, Cuba…). La culture hydroponique, version pour les pauvres, c’est une technique simple, des récipients installés dans les cours des maisons, et on y voit pousser des beaux légumes. On y exploite le soleil au maximum, dans les récipients on y met un substrat inerte et des fertilisants.
De l’Amérique latine, les micro jardins gagnent l’Afrique, plus précisément le Sénégal. En 2003, les cultures hydroponiques arrivent au Congo Brazzaville à travers le programme spécial pour la sécurité alimentaire. On y trouve aussi en Asie, bref maintenant partout dans le monde.

   Quels sont les avantages et les inconvénients de cette technique ?

Les micro jardins se font dans les bacs ou récipients de récupération ( bidons ,pneu,bambou ..) avec un  substrat  inerte (eau , gravier ,sable, coques arachides …)  avec les  fertilisants.
Les avantages sont nombreux :
  • Possibilité d’utilisation des matériaux de récupération,
  • Réduction de la pénibilité du travail maraicher,
  • Absence totale des pesticides chimiques, car nous utilisons des pesticides d’origine végétale (piment, basilic…)
  • Possibilité de produire des légumes  chez soi toute l’année (4 à 5 bacs soit 5 m2 peuvent vous donner jusqu’à 200 à 300 Kg de légumes.
  • Raccourcissement du cycle végétatif exemple la laitue 38 jours.
Le simple inconvénient, c’est se former, donc subir une petite formation et la fourniture en fertilisants (engrais chimiques).

   Quel impact aurait la diffusion de cette technique en milieu familial et scolaire ?

Pour les élèves tout d’abord, c’est leur montrer qu’on peut produire les légumes autrement, c’est aussi initier les élèves au jardinage. La production maraîchère peut être livrée à la cantine scolaire, donc on améliore les rations alimentaires.
Quant aux femmes, vous savez que la terre se raréfie (devient rare) dans les villes et donc on peut produire des légumes autrement. Installer chez soi, 4 à 10 bacs donc dans la cour familiale et voir pousser des légumes chez soi (laitue, chou, tomate, aubergine, concombre …). La maman pourra consommer sa production et vendre excédent pour se faire de l’argent.
 En Amérique Latine et à Dakar, on les appelle le jardin des pauvres, ces femmes « seule » arrivent pourvoir à leurs besoins (Santé, droits scolaire des enfants…).
 
    Cette innovation serait elle à la portée des paysans ?

Au risque de me répéter, c’est une technique simple adaptée aux paysans. La version de César Marulanda est adaptée aux paysans. Il suffit d’une petite formation. A Dakar ,3000 (Trois mille) femmes pratiquent l’hydroponie j’en ai visité quelques unes quand j’y séjournais. Elles font partie d’un grand projet d’agriculture urbaine que la F.A.O en à patronner.

    Quelle est la cible privilégiée du projet et quels sont les résultats escomptés ?

C’est  au départ, on part avec les femmes aux foyers et les élèves. Au fait, il n’a pas cible privilégiée, toute personne qui intéresse à l’hydroponie peut le faire. On peut par exemple intéresser les prisonniés.
Donc installer les bacs de culture, afin qu’ils produisent les légumes. Cela évitera l’oisiveté de ces derniers et à la fois de leur incarcération, ils pourront le faire chez soi, d’où une belle insertion sociale.
Les résultats attendus, c’est la production légumière qui est là et cela toute l’année. Pour le projet les 316 bacs peuvent nous donner par ans 12 Tonnes de laitue sur une petite superficie de 285m2.

Merci Monsieur MAKOUTOU Albert d'avoir répondu à nos questions.
Interview réalisée au Congo