FondationGeorgeslemaraicher

Formation-Gestion des déchets-Creation des espaces verts-Lutte antiparasitaire-Promotion de la gestion durable des ressources naturelles-Education familliale-Promotion des approches agricoles durables-Lutte contre la violation des droits de l'enfant,de la femme et de la personne handicapée-Lutte contre les IST/MST-SIDA,le tabagisme,la prostitution et l'alcoolisme-Pomotion de l'auto emploi

Saturday, March 17, 2007

Premier Séminaire de Formation des Membres de la Representation de l'Adamoua en Apiculture

















Premier Séminaire de Formation des Membres
de la Représentation de l’Adamaoua en Apiculture


Introduction

Dans le cadre du programme de formation des membres de la Fondation Georgeslemaraicher, la Représentation de l’Adamaoua à Ngaoundéré a organisé un Séminaire de Formation des Débutants Apicoles (SFDA). Il s’est tenu les 28, 29 octobre et le 04 novembre 2006 dans la salle des conférences de la Chambre de Commerces, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (CCIMA) de Ngaoundéré pour la phase théorique, et à partir du 26 novembre (jusqu’à nos jours) 2006 au Rucher Ecole de Mawoui, banlieue de la ville, pour la phase pratique, coordonné par Monsieur Ndedi Epoh, Responsable de la Formation, sur le thème : l’APICULTURE un moyen efficace de lutte contre la pauvreté.

I- Objet du séminaire

L’objectif était de former la vingtaine de membres que compte la Représentation de l’Adamaoua et de les « outiller » pour débuter l’élevage des abeilles et produire du miel, mais aussi de créer un Rocher Ecole à Mawoui. Cependant, la vulgarisation de cette Activité Génératrice de Revenus (AGR) dans la province de l’Adamaoua et même au Cameroun tout entier demeure un but à atteindre afin de promouvoir un développement rural durable par l’implication de tous et une gestion rationnelle des ressources naturelles.

II- La phase théorique du séminaire

a) Le samedi 28 octobre 2006

Cette date marquait le début du séminaire. Le Responsable de la Formation, après son mot de bienvenue, a permis à chaque participant de se présenter, puis il a donné de façon globale les différentes articulations de la formation. Il a ensuite présenté un litre de miel expérimental et un manuel de formation intitulé « Débuter en apiculture », première édition 2006, qui faciliterait la compréhension du thème.
Pour ce premier jour l’exposé a porté sur les centres d’intérêts suivants :
1- les dix excellentes raisons de pratiquer l’apiculture ;
2- les produits de la ruche et leurs nombreuses vertus pour l’homme ;
3- les variétés de pratiques apicoles où il a été recommandé de commencer par l’apiculture modernisée ou transitoire pour tendre vers l’apiculture moderne ;
4- le matériel d’exploitation apicole ;
5- l’abeille dans son environnement où plusieurs ennemies des abeilles ont été présentées.

b) Le dimanche 29 octobre

Ce deuxième jour de formation a commencé par une vérification des acquis de la précédente journée. Il s’agissait pour chaque participant d’exprimer oralement ce qu’il avait retenu. La suite de l’exposé a porté cette fois-là sur trois centres d’intérêt :
Premièrement, l’apiculteur ce qu’il doit être : un éleveur, un berger et un esclave pour les abeilles.
Deuxièmement, la présentation d’un essaim d’abeilles avec les deux méthodes de sa capture.
Troisièmement la création d’un Rucher qui consiste d’abord à rechercher un site, à y installer les ruches selon les dispositions pratiques d’installation et à maîtriser les opérations apicoles de base pour une meilleure gestion de la structure mise en place.
La formation s’est achevée ce deuxième jour avec la démonstration du montage d’une ruche kenyane ou transitoire expérimentale. Quelques parties essentielles de cette ruche à savoir le trou de vol, le trou d’observation protégé par une vitre claire et le plancher ont été présentées avec leurs utilités respectives. Le trou d’observation par exemple permet à l’apiculteur d’avoir une idée précise depuis l’extérieur sur problème éventuel à résoudre à l’intérieur de la ruche avant son intervention qui doit durer 15 minutes au maximum. Pour ce qui est du plancher, il est nécessaire pour l’atterrissage des abeilles.

C) Le samedi 04 novembre 2006

C’était le dernier de la phase théorique. Après la vérification des connaissances acquises, les séminaristes ont suivi avec grand intérêt l’intervention de Monsieur Maïgari Issa, Délégué du GIC des Apiculteurs Modernes de l’Adamaoua (GIC/AMA) à Ngaoundéré, qui participait au séminaire en qualité de personne ressource. Il a exposé sur l’expérience du GIC/AMA. Le GIC/AMA a débuté par l’apiculture traditionnelle et continue dans cette voie car il a des difficultés à trouver des financements pouvant lui permettre de se lancer dans l’apiculture modernisée.
D’autre part, on a assisté à la projection des photos de l’apiculteur à travers le monde grâce à un ordinateur portable, et à la projection de trois films de la pratique de l’apiculteur respectivement en Europe, en Zambie et au Nord-Ouest Cameroun, à partir d’un téléviseur et d’un VCD. Le Responsable de la Formation a ensuite fait le résumé de cette première phase et les participants ont été soumis à une évaluation.

III- La phase pratique du séminaire

Le dimanche 26 novembre 2006 marquait le début effectif de la phase pratique. Il s’agissait d’installer une ruche expérimentale et de piéger les abeilles avec de la cire comme appât. L’on a procédé en frottant la cire d’abeille sur les parois de la ruche et sur chaque barrette. Cette phase se veut durable car il s’agit du démarrage du projet de création du Rucher Ecole de Mawoui.

Conclusion

L’organisation de ce premier séminaire du genre à Ngaoundéré ne s’est pas fait sans difficultés somme toute. Les principales difficultés rencontrées sont d’ordre matériel :
1- matériel de didactique (Téléviseur, DVD ou VCD, Ordinateur portable,
vidéo projecteur, etc.).
2- les ruches et le matériel d’exploitation (ténue de projection, enfumoir, etc.).
Cependant, nous envisageons l’extension du Rucher Ecole crée, afin de lancer un programme de formation des débutants apicoles élargi, ce qui nécessite l’implication des partenaires et la recherche des financements nécessaires.
Nos remerciements à l’endroit de Messieurs Abong Alain, Tchatcheng Fabrice à Ngaoundéré et les partenaires suivants : CED-Cameroun, CLBC_Net, CCIMA Ngaoundéré, GIC AMA.