FondationGeorgeslemaraicher

Formation-Gestion des déchets-Creation des espaces verts-Lutte antiparasitaire-Promotion de la gestion durable des ressources naturelles-Education familliale-Promotion des approches agricoles durables-Lutte contre la violation des droits de l'enfant,de la femme et de la personne handicapée-Lutte contre les IST/MST-SIDA,le tabagisme,la prostitution et l'alcoolisme-Pomotion de l'auto emploi

Wednesday, October 24, 2007

Parole à Monsieur le Président Exécutif



Très active dansla promotion et la vulgarisation de nouvellse techniques agricoles pour une réelle protection de l'environnement, la Fondation Georgeslemaraicher est un interlocuteur incontournable sur les question de developpement durable. Très active dans la partie septentrionale du pays notamment à Ngaoundéré où elle a méné d'importantes actions en faveur de l'environnement et des populations. Elle poursuit également des activités d'envergure au Sud du pays. Une bonne partie de ces activités se sont déroulées à Bélabo où la Fondation a été créée. Son Président Exécutif s'est confié au journal ENVIRONNEMENT-HYGIENE-SECURITE, No. 006-Octobre 2007.


Quelles sont les spécificités de la Fondation Georgeslemaraicher?


La Fondation Georgeslemaraicher est une association sans but lucratif , active en milieu rural, dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et de la formation pour un développement durable. Loin de passer outre le milieu urbain, le milieu rural est pour nous une priorité. L’expression « Fondation » désigne tout simplement notre stade actuel et le caractère durable de nos activités dans les domaines sus- cités.

La partie septentrionale du Cameroun est un pôle de production du miel. En 2006, votre Fondation a organisé dans cette partie du pays d'intenses activités en vue de promouvoir et de moderniser l'elevage des abeilles. Un an après les résultats de cette action sont-ils perceptibles auprès des populations bénéficiaires ?


Je voudrais préciser que c’est de l’Adamaoua dont il est question en termes de pôle de production de miel dans la partie septentrionale de notre pays . Ce que nous avons prévu, nous l’avons fait : organisation des séminaires et initiation d’une « structure de formation souple susceptible de dispenser un enseignement adapté à divers auditoires », pour reprendre castagné (1992) un coopérant apicole. D’une manière générale, il y avait une forte participation des acteurs de la filière, particulièrement les jeunes , les paysans regroupés au sein des GIC . Je ne saurai encore parler de résultats, car en formant, nous n’avons pas répondu aux attentes réelles des populations . Des organisations spécialisées avaient déjà fait ce travail plusieurs années avant nous et promis un avenir meilleur. Mais les populations étaient retournées aux pratiques traditionnelles peu rentables , faute de matériels. C’est regrettable car il y a un potentiel mais il faut des moyens d’accompagnement dont nous ne disposons pas. La solution que nous avons envisagé face à cette situation est d’aider les populations à monter des projets et à rechercher des bailleurs ou des financements . Je profite de l’occasion pour remercier le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED) qui nous soutien dans ce travail fastidieux à travers son Projet de Professionnalisation de l’Apiculture.

Vous presentez l'apiculture comme une alternative économique et écologique de réduction du chômage et de lutte contrela pauvreté. Pourquoi ?


Je vais juste faire le résumé de cette pensée chère à notre action en faveur du développement apicole. L’économie camerounaise est essentiellement agricole. L’apiculture aussi est une branche de l’agriculture encore peu connue et sous-exploitée. La pratique apicole compte parmi les activités génératrices de revenus. Elle a la particularité d’être écologiquement prolifique. Une apiculture bien gérée préserve l’environnement, contribue à la pollinisation des cultures et procure des richesses intéressantes.

La désertification et la secheresse sont les conséquences directes du rechauffement climatique. Et la région septentrionale en souffre énormément. Quelles seront vos actions futures en vue de proteger cette poule aux oeufs d'or qu'est l'environnement ?


Nous avons déjà fait un essai en 2006 pour le compte de la Journée de l’Environnement . En effet sous la houlette de la Délégation Provinciale de l’Environnement et de la Protection de la nature de l’Adamaoua, le collectif des OSC (environnement) avait fait un don d’arbres à toutes les écoles primaires et maternelles de la ville de Ngaoundéré . Notre organisation avait eu à cette occasion une double responsabilité d’exposer sur les techniques de plantation d’un arbre et de procéder à une démonstration de la dite technique le jour du lancement des festivités marquant la journée. Cette action qui se situait dans le cadre d’un programme est en cours d’évaluation.
C’est pour dire que nous sommes conscients de la situation et des dispositions sont entrain d’être prises. Notre Département Agroforesterie réfléchi dessus depuis bientôt un an et envisage un projet intitulé Projet de Reboisement du Grand Nord. La première phase de ce travail a consisté à l’identification des partenaires locaux. A l’heure actuelle, nous sommes sur l’étude proprement dite et enfin viendra la recherche d’un bailleur. Nous pensons sincèrement qu’il est urgent de faire quelque chose car le désert avance à grand pas, d’où notre volonté de contribuer à l’action gouvernemental déjà engagée dans cette région.

Votre Fondation est très impliquée dans le plan de réhabilitation du lac de Dang dans le septentrion. Quels sont les enjeux d'un tel projet ?


La réhabilitation du lac de Dang est un projet initié par l’Université de Ngaoungéré à travers le département de Génie Chimique et Environnement de l’Institut Universitaire de Ngaoundéré.
La résolution des problèmes environnementaux posés par la pollution des eaux du lac contribuera à réduire voire éliminer les maladies et autres risques liée à cette dégradation. Elle permettra non seulement de sauver la vie de ce précieux lac qui se meurt, mais aussi d’en faire un cadre ludique, lucratif et académique.


Réalisé par:

François Tekam

Journaliste



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