L'aulacodiculture villageoise à Batombè

Visite d’études sur

l’aulacodiculture villageoise

à Batombè

Le 03 février 2008, une délégation de la Fondation Georgeslemaraicher, composée de quelques membres du Bureau Exécutif et de la Représentation du Littoral, a effectué un voyage pour une étude sur l’aulacodiculture villageoise à Batombè.
L’objet de cette visite s’est articulé autour des deux points suivants :
la visite guidée des aulacoderies ;
la causerie avec la communauté.
La visite guidée a duré environ une heure de temps. Au total, six aulacoderies ont été visité, appartenant aux membres des deux principales Organisations Paysannes concernées par l’activité. Il ressort que cette activité est menée par les femmes, les jeunes et les hommes sans qu’elle perturbe le reste d’activités quotidiennes notamment l’agriculture, la pêche etc. Plusieurs entretiens ont eu lieu sur les différentes techniques qui constituent l’aulacodiculture dans le village. Les aulacoderies sont construites en terre battue et occupent des coins de domiciles des aulacodiculteurs. Les aulacodères sont compartimentées en batteries étagées et sont contigus aux murs des bâtiments. A l’intérieur des aulacodères sont disposés des abreuvoirs et des mangeoires cubiques en béton. Les aulacodes sont nourris principalement du fourrage vert et des compléments alimentaires composés des produits agricoles (maïs, manioc…), des restes de cuisine etc. Ils mangent plus la nuit que le jour. Dans chaque cage est déposé un quart de mâchoire de bœuf ou une pierre à lécher qui leur apporte un complément minéral et assure l’usure de leurs dents.
A l’issue de la visite guidée, la délégation s’est retrouvée au domicile de Monsieur le Secrétaire Général du GIC Agrisab, où l’attendait la Communauté pour une causerie. Au menu de la causerie, l’hôte a pris la parole pour informer qu’ils sont formés par une ONG américaine qui leur octroie des géniteurs. Il a également évoqué les difficultés qu’ils rencontrent au sujet de l’aménagement des aulacoderies et de l’alimentation des aulacodes. A son tour, notre organisation s’est présentée comme un facilitateur, une « courroie de transmission » entre le monde rural et les bailleurs ; toutefois, peuvent bénéficier de son assistance des Organisations Paysannes légales et porteuse de micro projets dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement.
La visite s’est terminée par un rendez-vous indéterminé car les Organisations Paysannes non concernées par cette visite ont émis le vœu de se voir également assistées par notre organisme. L’objet de la prochaine rencontre sera donc le recensement des organisations du village et leurs micro projets. Ultérieurement des conventions de partenariat pourraient être montées et signées entre ces Organisations Paysannes et la Fondation Georgeslemaraicher en vue de l’étude, de la recherche des bailleurs, de l’exécution et du suivi évaluation des micros projets retenus.