Rapport d'activités 1996-2004
Introduction
Le présent rapport est le tout premier de la Fondation Georgeslemaraicher. Dans sa généralité, il évoque notre projet-pilote en cours de réalisation ; car nous avons pensé qu’il fallait prioritairement initier l’action autour de laquelle devait se greffer l’ensemble des membres et des partenaires. Il s’agit du Site d’Expérimentation des Nouvelles Techniques Agricoles (SENTA) de l’Est à Bélabo. Parallèlement, nous avons entrepris la légalisation de notre organisation et sommes à la recherche des partenaires pouvant nous aider dans divers domaines de nos activités. Il s´articule autour des points suivants :
les travaux effectués ;
la légalisation ;
les membres ;
les partenaires ;
les événements ;
les difficultés ;
les projets.
1. Les travaux effectués
Sur le terrain, les travaux se sont déroulés intensément pendant sept années (1996-2002). Ils ont consisté à l’aménagement des bordures périurbaines du fleuve Sanaga, sises au quartier Akok-Mekel 2, à Bélabo, chef-lieu de l’arrondissement de Bélabo. Il s’agit des défrichages, des andain ages, des dessouchages, des labours, des trouai sons, des semis, repiquage du gazon et des plantations 1.
Au bout de ces taches, nous avons rendu exploitable une superficie d’environs dix hectares en repiquant le gazon et en plantant les palmiers à huile et bien d’autres arbres fruitiers.
Ce projet est le premier de notre association en matière de création d’espaces verts. Il va sans dire que c’est dans cet environnement que nous souhaitons implanter les structures d’encadrement et les parcelles d’expérimentation à travers les programmes de formation, l’objectif étant l’amélioration des conditions de vie des populations.
2. La légalisation
La première démarche que nous avons entreprise dans ce chapitre intervient en l’an 2000. Nous avons déposé à la Sous-préfecture de Bélabo nos statuts 2.
Malheureusement, la Sous-préfecture ne nous avait pas donné une preuve matérielle de notre existence. Raison pour laquelle nous avons poursuivi plus tard notre démarche à Ngaoundéré, à la Préfecture de la Vina. Cette fois encore, nous avons déposé nos statuts amendés 3. Finalement, en 2004, le 08 novembre, notre statut juridique a été reconnu sous le numéro 191/DRA/H. 52/BAPP 4.
Il convient de rappeler que cette seconde procédure a lieu dans cette partie du pays suite au déplacement du promoteur, pour des raisons que nous ne saurons évoquer ici.
Il faut cependant signaler que la légalisation de notre association dans le département de la Vina ne modifie pas nos objectifs. Toutefois, Bélabo n’est plus le siége social comme nous l’avons tant souhaité, plutôt une de nos Représentations nationales. Le siége social de la Fondation Georgeslemaraicher se trouve donc désormais à Ngaoundéré dans la province de l’Adamaoua.
3. Les membres
La Fondation Georgeslemaraicher compte plus d’une vingtaine de membres.
Conformément á notre statut, un membre de la Fondation Georgeslemaraicher peut perdre cette qualité suite á un abandon ou á une démission de préférence par écrit, á un comportement deshonneureux et au décès.
Toutes les catégories de membre sont représentées. Parmi elles, nous distinguons cependant des ingénieurs, des techniciens, des diplômés de l’Enseignement Supérieur, des étudiants, des chômeurs, des paysans, des jeunes désœuvrés, des jeunes ruraux…
Au-delà de cette diversité de situation sociale, nous partageons en commun le souci d’améliorer les conditions de vie en milieux rural et urbain, l’espérance en un avenir meilleur, la volonté et la persévérance dans tous les travaux entrepris pour atteindre nos objectifs.
En somme, la Fondation Georgeslemaraicher est ouverte á toute personne ou organisation qui manifeste par une demande écrite son intention de devenir membre ou d’établir un partenariat.
4. Les partenaires
Comme nous l’avons indiqué en introduisant ce rapport, la recherche des partenaires pouvant nous aider á développer nos microprojets constitue, depuis le début de l’ouvrage de l’Est á Belabo, notre cheval de bataille.
A ce jour, nous avons déjà pu décrocher certains accords de partenariat, notamment avec le CTA , en 20015, l’Inter-Reseaux, en 2002 6 et le Réseau Agridoc, en 2003 7. Ces organismes nous soutiennent déjà dans le domaine de l’information et la formation des membres sur le développement rural, en nous envoyant des livres, des périodiques, des CD Rom etc. ou pour un éventuel projet de Bibliothèque Communautaire. Cependant d’autres négociations sont envisagées avec les organismes étrangers, les Ambassades etc. et nationaux.
Quoiqu’il en soit, l’Etat camerounais á travers son Gouvernement reste notre partenaire privilégié. Et c’est la raison pour laquelle nous accordons une place de choix au montage des offres á soumettre aux différentes administrations en charge des différents domaines de nos activités.
5. Les événements
Deux événements ont marqué l’année 2002. Ils nous ont motivé á mettre plus d’ardeur au travail. D’abord, la visite de notre microprojet en chantier par les membres du jury national du Concours des jeunes entrepreneurs. Ensuite, le déroulement des festivités traditionnelles de la tribut Douala (danses, courses de pirogues…) 8.
Par ailleurs, la Fondation Georgeslemaraicher a organisé des campagnes de sensibilisation sur les IST/VIH-SIDA 9 dans l’arrondissement de Belabo en partenariat avec les associations locales.
6. Les difficultés
Après environs dix ans d’activités, nous pouvons aisément résumer nos difficultés en trois plans : matériel, foncier et financier. L’espace vert créé,son extension et son entretien nécessitent l’acquisition d’un matériel de bonne qualité et adapté pour effectuer les opérations y afférentes.
Au début du projet (1996), nous avons été vivement agressés « pour avoir usurpé les terres « 10. Mais notre contact avec les autorités publiques et traditionnelles locales nous a aidé á obtenir un droit d’usage 11 des terres utiles pour nos projets dont le but est de développer leurs zones d’implantation.
Malgré notre volonté et notre détermination dans l’engagement au travail de la terre, le manque de ressources financières se pose avec acuité. Nous ne disposons pas de l’argent nécessaire au bon déroulement des travaux car il faut répondre á certaines contraintes telles que les frais de fonctionnement et l’acquisition du matériel.
7. Les projets
En priorité, nous sommes á la recherche d’un soutien financier pour notre microprojet pilote, le SENTA de l’Est à Belabo. Précisément á l’heure actuelle, nous n’avons pu achever que l’étude de sa première phase, en attente de financement. En attendant, nous sommes en train d’étudier le reste du projet tel que son exécution puisse couvrir trois á quatre ans.
Nous souhaitons également poursuivre avec la création des Représentations de notre association á travers le territoire national ainsi que la formulation de leurs projets respectifs. A ce sujet, celle de l’Adamaoua á Ngaoundéré est imminente avec entre autres microprojets Centre de Documentation Communautaire, l’organisation des séminaires etc.
Conclusion
D’une manière générale, le SENTA est un projet en cours de réalisation, le premier de notre association qui vient d’être légalisée. Ce projet a déjà eu l’honneur d’accueillir de nombreux visiteurs qui nous ont motivé á persévérer. Il rencontre cependant des difficultés matérielles et financières que nous sommes engagés á résoudre en développant davantage notre esprit d’équipe et la recherche des partenaires.
Plusieurs autres projets sont en étude notamment ceux relatifs au programme de création des Représentations.
Annexes
Les annexes (numérotées en gras dans le textes) suivantes peuvent être obtenues sur demande :
1 photos du chantier annexées
2 statuts annexés
3 statuts annexés
4 déclaration préfectorale annexée
5,6,7Conventions annexées
8 Photos du Ngondo annexées
9 Attestations des Chefs traditionnels annexées
10 Rapport sur les litiges fonciers annexé
11Titre Coutumier annexé
Abréviations
SENTA : Site d’Expérimentation des Nouvelles Techniques Agricoles
CTA : Centre technique de coopération agricole et rurale
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